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La Mère Castor
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26 juillet 2015

liquidation

il est vrai que le terme "raisonnable" ne s'applique guère, apparemment, à ma façon de concevoir la convalescence - mais y a t-il eu maladie ? Peut-on appeler maladie un petit bris d'os ? - apparemment, dis-je, car si je te raconte mes déambulations et visions enchantées de films et de spectacles, je ne t'ai rien dit de ma brillante participation au concours de la sieste en position surledosavecjusteuncoussinsouslatête à tout heure de la journée, concours qui reste à inventer pour que je le gagne haut la main, ni de ma boulimie de romans anglophones et norvégiens, voire de mon ambition de lire le Conte des Contes fissa fissa (un cadeau de mon cher et tendre Fidel) -le tout en français arrêtons là les championnats- je peux cependant te glisser un mot sur les dernières choses vues, un rafraîchissant trio de spectacles belges appelé XS dans le charmant Jardin de la Vierge du lycée Saint Joseph où la vigne vierge -elle aussi mais cependant langoureuse-ondulait sur le mur du fond tandis que je découvrais comment utiliser une machine à coudre pour faire autre chose que des ourlets de rideau, et Dinamo, un spectacle un brin boulevardier mais cependant touchant et loin d'être ennuyeux (c'est le paradoxe du festival, si on ne s'ennuie pas un peu, voire beaucoup, le spectacle est déclaré facile. Ben moi j'aime aussi le facile bien ficelé bien joué), par contre, attaquée par un falafel sournois, j'ai du rentrer à la maison vite fait (merci Fidel chauffeur) et je n'aurais donc pas vu le spectacle de Preljocaj, tant pis... comme la rumeur ne lui était pas favorable, je ne suis guère décue. Il y a eu aussi -ne nous laissons pas abattre- soirée apéro avec cocktail anglais (à quoi reconnait-on un cocktail anglais ? Il y a du concombre dedans) pluie courte mais salutaire annoncée en grande pompe par des nuages lourds de promesses, bises aux connaissances et discussion à base de clown une partie de la soirée. 

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 pampres et pampilles

On liquide, on disparait, adieu chapeaux robes de lin et sandalettes, adieu cartons poètes des rues et canicule, rouleaux de printemps du Saïgonnais, adieu festival, encore une semaine de siestes, de romans et de ventilateur avant l'Auvergne.
Ma vie est palpitante ? Mais palpiter, voilà l'important.  

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sur la terrasse, entre le sapin de Noël permanent et la lune, c'est à qui rayonnera le plus fort.

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Commentaires
B
Ben flûte !<br /> <br /> Je m'éloigne un peu et quand je reviens, j'apprends que tu es blessée.<br /> <br /> Tous mes souhaits de rapide et durable guérison, Mère Castor.
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S
Il parait que les derniers jours du festival sont tristes. Les gens sont moins nombreux, l'ambiance de fête diminue... C'est pas grave, tu vas palpiter ailleurs...
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:
Malade ? Toi ? Impossible !!! Merci pour cette nouvelle balade créative et palpitante :)
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D
Dis, Mère Castor, c'était quoi, tes livres anglophones et norvégiens ? Je suis toujours à la recherche de nouvelles lectures, surtout en ce moment de grandes chaleurs ...
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L
Tout cela me rappelle un charmant petit livre "l'art de la sieste", mais je ne pense pas que Mère Castor ait besoin d'un documentaire sur la question !<br /> <br /> Maudite est la fracture, mais l'essentiel est que point trop lourde ne soit la facture !<br /> <br /> Ici, on s'agite, on s'agite, on casse et on décasse, on se fatigue et on ne sieste pas assez à mon goût. Lu quand même un joli livre de Pierre Lieutaghi, "Elio", que je recommande. Certes c'est une énième variation sur le thème de l'amour et de l'adolescence, mais quelle richesse dans le récit... Idéal pour défracturer.
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