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La Mère Castor
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15 septembre 2009

chronique des marmites

Dans une corbeille tapissée de feuilles
Marie a apporté
Mi sèches mi flétries
Des figues douces et sucrées comme du miel
Le cœur tendre et ridées comme des grand-mères.
Coup de chance sur les étagères
Mère Castor trouve illico
Le livre qu'il lui faut (la cuisine de Ziryâb, collection Sindbad chez Actes Sud, un cadeau précieux de Christophe et Nathalie, que le miel leur coule dans la bouche que la vipère les épargne que devant leurs pas s'écartent les orties et les ronces que la foudre les oublie)
Et prépare une confiture moelleuse et croquante
Etoilée de pépins.

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à corbeille vide pot plein

Confiture de figues
Ma'joun karmous (Tunisie)
1 kg de figues fermes
500 g de sucre
1 citron
1 pincée de clou de girofle (mis 2 clous dans le sirop, puis enlevées)
100 g d'amandes mondées
100 g de pignons (pas mis)
1 litre d'eau
Dans une bassine à confiture, versez un litre d'eau, ajoutez le jus de citron, le sucre et les épices, portez à ébullition, puis laissez sur feu moyen pendant 30 minutes.
Coupez les figues en quatre et mettez-les à cuire pendant 30 minutes dans le sirop. Réservez les fruits et faites épaissir le sirop.
Faites griller les amandes au four pendant 2 à 3 minutes et ajoutez-les au sirop, avec les pignons et les figues. Poursuivez la cuisson 10 minutes.
Chez Mère Castor les figues ont cuit avec les amandes et en absorbant tout le sirop, le tout en 15 minutes à feu doux, une version express, sans doute les figues avaient-elles grand soif.

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Le résultat, compact et délicieux, se passe de tartine.

Ici
C'est ce que dit aussi
La peau ridée du fruit
La pluie est souvenir
Un mot sec, vide, ancien.
Vidourle attend et nous aussi, d'une attente mêlée de crainte.
Pourvu qu'il pleuve

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Mais
Pourvu qu'il ne pleuve pas trop.

Pour conjurer le sort
Mère Castor
Déclare ouverte la chasse à la comptine.
Ça commence chez la Castorienne
Ça peut continuer ici, qu'importe
la taulière n'est pas chienne.

Et qui sait danser le Pé-lé-lé est appelé à nous faire aussitôt une démonstration.

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Commentaires
L
J'ignore si la chose suivante peut entrer dans la catégorie "comptine"...<br /> (feue) ma grand-mère chantonnait ceci quand elle entendait quelqu'un dire "hein?" au lieu de "comment ?"<br /> <br /> "Hein, deux, trois,<br /> Les canards sont pas des oies<br /> Si t'es bête tant pis pour toi"<br /> <br /> :-)<br /> <br /> Il existe une variante :<br /> <br /> "hein, deux, trois,<br /> Les canards sont pas des oies<br /> Et ils sont moins bêtes que toi"
Répondre
J
Mon petit lapin, as-tu du chagrin?<br /> Tu ne sautes plus, tu ne cours plus dans ton jardin.<br /> Saute, saute, saute, mon petit lapin,<br /> tu aura du thym, du romarin, dans mon jardin.<br /> <br /> Et une berceuse qui se passe dans la famille de mères en filles.<br /> <br /> Nannan Ninette, à la violette,<br /> Quand tu auras 20 ans passé, il faudra te marier,<br /> Avec une femme sage, qui f'ra ton ménage,<br /> Et un p'tit'ange du paradis, qui f'ra ton p'tit'lit.<br /> <br /> Allez zou, je te laisse. Bizzzzzzzz
Répondre
M
Scions du jambon à quat'sous la livre <br /> scions du jambon à quat'sous la livre cochon
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M
Chez nous, c'était un rat tout confus qui sonnait l'angelus (à prononcer u ou usse confus et angelus) et aussi un petit cochon pendu au plafond, tirez -lui la queue, il pondra des oeufs, tirez lui encore, il pondra de l'or<br /> et encore une probablement tronquée (et c'est drôle car j'écris comme en direct de ma tête d'enfant) : puce plum pudding de la saint-sabot de la cabanon plum quetsche
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L
Merci Marie Claire, je connais une autre version (par Berthoise) du pou et de la puce, et ma grand mère m'a appris une autre version de la mère Nicolas. J'y reviendrais quand la collecte sera terminée (une collecte est-elle jamais terminée ?)
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