chronique des marmites
Dans une corbeille tapissée de feuilles
Marie a apporté
Mi sèches mi flétries
Des figues douces et sucrées comme du miel
Le cœur tendre et ridées comme des grand-mères.
Coup de chance sur les étagères
Mère Castor trouve illico
Le livre qu'il lui faut (la cuisine de Ziryâb, collection Sindbad chez Actes Sud, un cadeau précieux de Christophe et Nathalie, que le miel leur coule dans la bouche que la vipère les épargne que devant leurs pas s'écartent les orties et les ronces que la foudre les oublie)
Et prépare une confiture moelleuse et croquante
Etoilée de pépins.
Confiture de figues
Ma'joun karmous (Tunisie)
1 kg de figues fermes
500 g de sucre
1 citron
1 pincée de clou de girofle (mis 2 clous dans le sirop, puis enlevées)
100 g d'amandes mondées
100 g de pignons (pas mis)
1 litre d'eau
Dans une bassine à confiture, versez un litre d'eau, ajoutez le jus de citron, le sucre et les épices, portez à ébullition, puis laissez sur feu moyen pendant 30 minutes.
Coupez les figues en quatre et mettez-les à cuire pendant 30 minutes dans le sirop. Réservez les fruits et faites épaissir le sirop.
Faites griller les amandes au four pendant 2 à 3 minutes et ajoutez-les au sirop, avec les pignons et les figues. Poursuivez la cuisson 10 minutes.
Chez Mère Castor les figues ont cuit avec les amandes et en absorbant tout le sirop, le tout en 15 minutes à feu doux, une version express, sans doute les figues avaient-elles grand soif.
Le résultat, compact et délicieux, se passe de tartine.
Ici
C'est ce que dit aussi
La peau ridée du fruit
La pluie est souvenir
Un mot sec, vide, ancien.
Vidourle attend et nous aussi, d'une attente mêlée de crainte.
Pourvu qu'il pleuve
Mais
Pourvu qu'il ne pleuve pas trop.
Pour conjurer le sort
Mère Castor
Déclare ouverte la chasse à la comptine.
Ça commence chez la Castorienne
Ça peut continuer ici, qu'importe
la taulière n'est pas chienne.
Et qui sait danser le Pé-lé-lé est appelé à nous faire aussitôt une démonstration.