l'affaire
Si si, j'ai essayé.
J'ai tenté la sélection et l'ai ratée à un poil de seconde, à un cheveux de Faye Dunaway (quelle actrice jouait aux côtés de Steve MacQueen dans le film l'Affaire Thomas Crown ? fastoche, mais il aurait fallu être super rapide.)
Mais c'est sans regret. La belle personne qui m'a coiffée au poteau a gagné avec brio le super banco et le spectacle fut agréable, joyeux et bien organisé.
Pour continuer l'affaire de la patte et des jambes, lu dans les dernières pages de Viva de Patrick Deville (voir billets précedents) :
Frida de son côté choisit pour amant le peintre catalan José Bartoli, et pendant quelques années la vie continue, même si peu à peu le corps se disloque. En cinquante, elle est à nouveau opérée de la colonne vertébrale et reste près d'un an à l'hôpital. En cinquante-trois, on l'ampute de la jambe droite. (...)
Et allez donc, encore une patte en moins! Les bras m'en tombent
pourvu que j'arrive encore à écrire des billets et à relever le défi poisson pour la Marraine.
Amusant ! je suis allée chercher mon exemplaire d'Au-dessous du volcan dans la bibliothèque (fastoche, tout est classé, oui oui) et
j'y ai trouvé une preuve
preuve du maillot de bain
de la Méditerranée
et du il y a longtemps.
Une enveloppe pliée et rangée dans le livre - une lettre de Fidel - vestige du temps passé : les timbres, le cachet de la poste, mon nom de jeune fille (on s'est mariés l'année suivante) la date, le nom de notre petite entreprise, tout y est. Comme un petit cadeau, une preuve écrite de mon souvenir.
vu l'état dans lequel il se trouve, si je veux le relire je ferais mieux de le racheter. Aux puces.
J'ai eu vite fait d'investir la table et le canapé qu'Alice nous a confiés pour en faire un lieu de lecture et de travail. (ateliers en vue)
Le beau temps semble revenu, et, sur le visage d'Adèle et Amah, le sourire.
Le plus beau des soleils qui soit.