du ciel des vagues
Avignon
de l'ange lançant au ciel sa prière de pierre au gros cul d'un Donald suant place de l'Horloge
sur les pavés des papes empapetés et piétinés
cherchant repos et fraîcheur quand tout est chaleur, piétinement et course - surtout ne rien rater tout voir parler de tout et tout savoir -
j'ai marché quatre jours
passé une soirée charmante dans le beau jardin de Véronique, escargots poètes et délicieux repas, trop court mon séjour je sais je sais
ignoré le Off, bof, savouré dans le In les Sorelle Macaluso d'Emma Dante, noire danse de vie et de mort, et les comédiens danseurs de Robin Orlyn, un peu trop folklore sur les bords mais pas pire que Chopinot l'an dernier, deux spectacles pas un de plus pas un de moins et c'était bien
arpenté, apprécié avec Adèle l'exposition à la prison Sainte-Anne
vu Blue Ruin à l'Utopia (pas de festival sans faire un tour au cinéma)
lu dans la ville empaquetée de banderoles et estampillée de carrés rouges affiches, slogans, et autre manifestations de colère
trouvé cependant une ambiance calme autant que possible en ce temps de festival, chacun jouant avec application son rôle, un festivalier par ci, un distributeur de cartes par là, marchand de glace familles à poussette zonards à chien (moins qu'avant, non ?) policiers et le monde presque invisible des techniciens -Fidel inside- qui font rouler la grosse machine.
des photos de 0 à 100 ans, que le temps passe vite
En écoutant Foule Sentimentale de Souchon, diffusé en version originale, Dieu soit loué ! par l'Américain, bien fort, bien clair. Une manière d'au revoir
Avignon.
De retour à Sauve, rangement, aménagements et mise en mode Momette pour recevoir Lucie, ma petite lampe de poche préférée.