Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Mère Castor
Albums Photos
Derniers commentaires
Newsletter
2 avril 2014

et puis...

 ...on est allés à Kuma, berceau de l'histoire entre Adèle et Amah. Un genre de pélerinage. A Kuma, les villageois sont accueillants, les enfants nous prennent par la main, questionnent : quel est ton nom ? nous accompagnent à l'école, à la source, devant l'église. Ils jouent comme tous les enfants, marelle, corde à sauter, ballon. Une vie simple et rurale ; des caféiers, des bananes, une forge, des parcelles cultivées autour du village, une toute petite gargotte, une minuscule épicerie, les repas délicieux cuisinés par Amito sur le fourneau dehors, du riz ou des spaghettis avec de la sauce, la maison mise à notre disposition, presque nue mais offrant l'essentiel : un matelas, un drap, un fil tendu pour poser les vêtements, une salle de bain : un seau, un tabouret, un savon et un écoulement dans le coin, la salle commune belle comme une image du moyen-âge (si Jacques Le Goff m'entendait blablater, paix à son âme savante) la promenade au village voisin, l'envie de tout photographier, les enfants qui entonnent Petit Papa Noël comme Lucie la veille, le ballon de feuilles, les bananes attendant le ramassage, la dame de la maison et son balai de palme, active dès le lever du soleil, son mari malade, malingre, ombre passant et repassant en silence, le malaise de trouver charme et beauté à cette vie si simple, si pauvre. Chercher un autre mot pour pauvre qui sent la misère et la saleté, rien vu de tel. Pour simple aussi. Ressemble trop à simplet ou simpliste. Des mots qui seraient moins négatifs. Ne pas trouver. 

Chercher encore.

DSC_0370

DSC_0371

DSC_0372

DSC_0376

DSC_0378

corde à sauter

DSC_0379

DSC_0380

la forge

DSC_0386

 caféier 

DSC_0391

DSC_0392

un ballon

DSC_0394

DSC_0396

DSC_0402

DSC_0406

DSC_0421

DSC_0423

DSC_0433

DSC_0434

DSC_0437

DSC_0447

DSC_0449

DSC_0450

DSC_0454

DSC_0464

la marelle

DSC_0465

le dîner

DSC_0467

DSC_0469

DSC_0472

DSC_0477

dans la cour de l'école, le manguier

DSC_0479

DSC_0480

DSC_0481

DSC_0505

En montant à Kuma, cahotant sur la piste dans la voiture d'Yves, nous avons eu un aperçu fabuleux de la forêt tropicale. Indescriptible, je renonce tout de suite mais, bon Dieu, je suis abominablement ravie et chanceuse d'avoir vu ça. Des arbres pour tout le reste de ma vie. 

Publicité
Commentaires
C
Arbres différents dans nos deux pays, mais je comprends. J’aime la forêt, par contre je préfère la rencontre avec un ours ou un loup plutôt que des gros insectes.<br /> <br /> Et j’admire leurs beaux vêtements, et je m’inquiète pour le dos de la petite qui porte un enfant qui semble bien lourd.
Répondre
4
l'arrêt sur le banc tel un toboggan un pause à faire allonger sous la voute bleue au pieds rouges... merci
Répondre
:
Magnifique ! Merci pour ce voyage partage...
Répondre
A
modeste ?
Répondre
V
merci
Répondre
La Mère Castor
Publicité
Archives
La Mère Castor
Publicité