Nouveau western
Sur la route ondulée qui monte entre les grands sapins
La forêt souffle du frais par les fenêtres
Tout en bas les villages et les vaches
Sont comme des taches
Dans le hameau perché où vit Antoine dans sa ferme
Il y a un cow-boy et son ranch
Des indiens vrais ou faux
Et dans le ciel, lent et précis, tourne un vautour
Alors que Père et Mère Castor font chez les veaux
Un tour
Flattent les museaux, se perdent dans un tendre oeil de biche
Vont admirer dans la cave odorante
Les fromages rangés sur les planches
Une brosse, des aiguilles à piquer les fourmes
Le bras plongé dans une cuve de caillé, Antoine brasse, découpe
Explique le hameau, l’Europe et sa vie là-haut
C’est la rencontre charmante d’un bloggeur incarné, sérieux, ironique et accueillant
Il y a des fleurs, des poires sur le mur et des poignées de main
On parle, on écoute, on déguste, l’air est léger et les chemins sont pleins de framboises
Ici l’Auvergne est bien vivante
Et le vautour, lassé de voir en bas la vie qui va et se déroule
Est parti chercher ailleurs quelque beau reste
À se mettre
Sous le bec
Clin d’œil du hasard notre ami
C’est un lien de plus, le troisième, entre ce minuscule hameau du Puy de Dôme et le village gardois de Mère Castor.
Merci à Antoine pour son accueil impeccable et charmant, et toi, lecteur voyageur et gourmet, n’hésite pas à aller le voir, à visiter son site, et à faire un tour sur son blog :
Ferme des Supeyres