l'art des rochers
soumise au ciel à ses frasques
à ses trombes son trop bleu son trop de soleil
soumise aux mains d'avant qui ont levé des murs des murailles tracé des jardins et semé des mazets
soumise au temps et aux écroulements
soumise aux chemins engloutis par la brousse
à ceux qu'on a gardé à ceux que retrouvent les pieds d'aujourd'hui
pour peu qu'ils soient aventuriers de la caillasse
de la chantilly acérée
et des crêtes tranchantes tranchées à la lumière
soumise à l'eau qui ruisselle
qui flaque en salse-pareille
qui par dessous foisonne en jupon
et fait dessus des ronds
offerte, piétinée, secrète, en voie d'être redécouverte
la Mer des Rochers, promenade incontournable pour qui vient à Sauve
s'habille :
la porte des secrets et ses gardiens silencieux mangeurs de pierres
indifférents, sereins, bienveillants
Vidourle l'invisible monté et montré au ras du chemin en Oules scintillantes...
d'autres choses parait-il se préparent.
Maison Castor. En guise de préparatifs, il est l'heure pour Fidel de peser et de mesurer les bagages
et pour la Mère celle de procéder à l'empilage et au trempage
du linge
en vue du voyage au Togo où Adèle et Amah nous attendent
pour nous suivre à partir de dimanche, ça sera là.