petit lait
Le cincle le héron l’aigrette
Les canards et la bergeronnette
Les bouvreuils les moineaux
La poule à ras d’eau
Le merle à tire d’aile
Les cormorans en feuilles noires
Vont, chantant plongeant et dessinant des ronds
Echanger la lune qui décline
Contre le soleil engourdi
Qui fait Vidourle en jus d’orange
Arbres songeurs, fumées étranges
Et te pousse
Joues rouges, oreilles étourdies
Vers le village endormi
Quand tes yeux propres, lavés, éblouis
Ont vu du petit lait
Du grand beau
Et en hiver, divers
Les oiseaux.
(et merde aux espaces entre les lignes, ça fait prétentieux, mais ça bloque)
Je lis des livres. Beaucoup de livres dans des styles différents. Comme toi, mon lecteur lecteur, n'est-ce pas. Des choses sérieuses, pour le travail ou pas, et d’autres moins et si j’en parle peu, comme de la musique, c’est parce que … je ne sais pas. C’est privé, en quelque sorte. Bref. En ce moment je lis, entre autres, un livre de Fantasy mal écrit, acheté à un jeune auteur local au village le jour du marché de Noël. C’est mon côté Michka, la bonne action, tout ça. Et la curiosité, le soutien à ceux qui osent et se lancent. Et puis il était sympathique, nous avons parlé de Robin Hobb (je lis de tout, tu vois) qu’il a rencontrée, et son histoire, dans le genre, me plaît bien (n’oublie pas, ami du bon goût, que je me pique aussi de raconter des histoires, alors) Re Bref.
Donc.
Hier, lisant son roman, je suis tombée sur deux petits morceaux réjouissants, deux pépites que j’ai voulu illico partager avec toi :
1 . Le Troll opina du chef.
2 . Sa queue de poisson lui interdisait de monter les marches.
Imagé, délicieux, moi, ça me fait rire, impitoyable je suis. Et toi ?
Cependant je ne me moque pas, et ma sympathie pour le jeune homme reste intacte. Re-Michka.
Et dire qu’on m’arrête dans la rue pour me demander de créer un atelier d’écriture, gloups.