Avent 13, Pipette et Molette à Kuma
Kuma est le village où Amah et Adèle se sont rencontrés, lors d'une mission avec Afrique Positive. Adèle y a depuis un filleul, Guillaume, qu'elle suit et encourage depuis trois ans.
De Kpalimé, nous avons rejoint Kuma grâce à un chauffeur expérimenté, car la piste est en très mauvais état, il vaut mieux connaître.
A Kuma, Amah et Adèle ont présenté Emile et pris des nouvelles des gens, des enfants. C'était un samedi - le jour même de l'accident - il y avait une remise de parrainages au collège par Afrique Po, ce que nous ne savions pas.
Les villageois, qui n'avaient pas vu Adèle ni Amah depuis leur mariage, nous ont accueillis avec joie, rires, les enfants se sont repassé Emile ravi, on a bu des sodas, les femmes ont plaisanté.
On a fait un petit tour au collège et dans la rue principale et, juste avant de reprendre la voiture pour Kpalimé, les parents de Guillaume, qui sont agriculteurs, ont fait visiter leur jardin à Molette.
Ils possèdent aussi une terre de 2 hectares qu'ils ont promis de montrer une prochaine fois - c'est à 2 heures de marche, a dit Adèle, oups, avec cette chaleur- mais devant chez eux, ils ont un petit jardin où poussent des taros, des gombos, des bananiers (ici on mange les bananes du jardin) des poivriers, du café et une pépinière de cacao.
Ils nous ont expliqué la culture du café, comment on le cueille, comment on le fait sécher, comment on l'épluche, les rythmes d'arrosage, comment ils protégent les plantes du trop fort soleil, et Molette serait volontiers restée pour en savoir davantage.
le blanc, peut être du manioc, le vert du gombo
le jardin
Adèle encore sur ses deux pieds
Amito, le contact d'Afrique Po à Kuma, avec Emile dans les bras (plus tard elle l'a mis dans son dos)
les bananes du jardin
café ou cacao ? J'ai un doute, les feuilles se ressemblent beaucoup
café, assurément
cacao, sûr de sûr
dans le jardin des parents de Guillaume, la pépinière de cacao dans les poches d'eau recyclées pour cet usage (Pipette a fait provision de poches d'eau vides et Molette a gardé des pépins d'orange pour faire la même chose)
le gombo
feuilles de taro
papayer...
...et poivrier.
Sur le bord de la route, lors de la descente du retour vers Kpalimé, nous avons vu des enfants qui vendaient des bosses de cacao, mais le temps de réaliser, nous étions déjà loin. Et puis, que faire avec des bosses de cacao quand on n'y connait rien ?
Dans d'autres billets nous parlerons de l'école et des enfants, ceux de Kuma, ceux d'Aname, ceux de Lomé.