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La Mère Castor
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7 février 2014

les bons samari-chiens

Qui est cet homme plongeant hardiment une échelle double dans le jardinet clos du voisin absent ?
Un cambrioleur ?
Un agent double (comme l'échelle) des services secrets venu poser des micros ?
Un jardinier sans clé qui fait son mariole en passant par chez les voisins, en l'occurence un respectable couple grisonnant au dessus de tout soupçon de quoi que ce soit ?  
Non.
Force m'est d'avouer en toute honnêteté - honnêteté, honnêteté, amie fidèle ! et à la terre entière qui lit mon blog qu'il s'agit de Fidel en personne.
Vocation tardive de monte-en-l'air ?
Aurait-il fait tomber, le maladroit, sa baballe chez le voisin ?
Et cette échevelée écervelée qui lui tient aimablement l'échelle, poussée du nez et dans le dos par une femelle doberman aussi inconnue qu'impressionnante, amicale et charmante, est-ce une dame de la SPA en mission spéciale ?
Parle, honnêteté, avoue haut et clair au lecteur que c'est bel et bien la Mère Castor en personne qui poussa son homme au délit, l'encourageant à utiliser l'échelle, lui prodiguant des conseils et finalement attrapant les immenses papattes avant d'un immense chien noir (ça existe, un croisement entre un Setter Gordon et un lévrier Afghan ? Il semblerait que oui. C'est gentil, mais ça pèse son poids et ça ne sait pas du tout monter à l'échelle. Quelle idée aussi d'avoir quatre pattes. Pfff ! me souffle Luna la chatte acariâtre de la maison,  je le fais tous les jours, je n'en fais pas tout un fromage et surtout tu n'en fais pas de billet)
Tremblant, bavant, stressé comme un marin qui viendrait d'échapper à un naufrage, l'animal inconnu s'est laissé faire, Fidel poussant, Mère Castor tirant, la dame doberman les encourageant de la voix.... On a réussi à faire sortir la bête du piège (une petite cour en contrebas, sans sortie possible si les propriétaires sont absents. Et ils l'étaient) où elle était tombée. Une fois sur notre terrasse, les deux bêtes noires nous ont fait un bisou, ont bu un petit coup d'eau de pluie pour se remettre, et sont reparties par le fond du jardin, accompagnées par l'amie des bêtes en personne. On ne saura pas d'où venaient ces chiens ni à qui ils appartiennent, et je doute qu'ils racontent à leurs maitres cette aventure, puisqu'il ne leur manque 
que la parole.

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au jardin il se passe toujours quelque chose :
un coup rideau de pies
un coup rideau de pluie

Plus le couple de tourterelles qui dort blotti sur les branches basses du micocoulier, les violettes et le cognassier du Japon qui commencent à fleurir, les chants d'oiseaux... tout annonce le printemps. 

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le fourbi pour la médiathèque du Carré d'Art à Nîmes, demain matin. Comme ça s'appelle : Sur des roulettes, j'ai ressorti la route et la bonne vieille poésie. Ce qu'il ne faut pas faire, tout de même.

Enfin, une pensée amicale pour tous les bretons sous la flotte. 

Un autre jour, nous parlerons voyage. 

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Commentaires
M
alertée...
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M
mystère... J'ai été alerté par les pleurs du setter, je n'en sais pas plus.
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M
Ah oui, les Bretons, ils n'ont pas la vie facile cet hiver, hein. <br /> <br /> Mais comment ils étaient arrivés là ces chiens ?
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A
Formidable l'histoire de ce sauvetage et la chatte à raison ! Amitiés.
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M
Photos : l'imagination aussi fertile que la parole, merci. L'aventure du trou sur le toit racontée de plume de maître, merci. Venir ici avec un brin de vague à l'âme, et repartir revigorée, merci.
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