jours tranquilles
Attraper à Logrian un bout de ciel endiablé
Au jardin trois flocons de neige tombés par hasard
Sur le mur d'une charmante dame une ombre délicate
Au loin les montagnes douces
Solder les restes de l'automne
Et déposer leurs débris fumants au pied de la première violette
Faire entre les ponts le compte des oiseaux
Une aigrette, un héron et deux solitudes
Des canards bavards en veux-tu en voilà
Pattes maigres et cous à coulisse, trois poules d’eau farouches
Par-dessus le vol noir du cormoran
L’onduleux de la bergeronnette
Et partout des moineaux
petits petits
petits.
(re-jouer au serpent de chiffon)
Je prépare une intervention au Carré d’Art à Nîmes et une autre bien plus intimidante, avec les enfants d’Amaos qui vont démarrer l'écriture d'un conte. De ce nouveau projet je parlerai sur le blog de la Castorienne.
un fleuve, une grand-mère, une famille de corbeaux etc.
Et le chat con ?
En hiver, le chat con s'étoffe, prend des airs de matou dessalé mais partage sa gamelle. Le début de la sagesse ?