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La Mère Castor
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12 mars 2008

Avec citron, sans carotte

Les recettes simplettes de Mère Castor, nouvel épisode :
Lemon cheesecake inratable en verrines

Contribution culinaire d’Agathe, trésor Castorien et amie des moulins à vent, via un autre ami des moulins, anglais celui là, d’où la double nationalité du titre.
Huit verrines faites samedi à quatre mains, goutées en famille le soir même, finies dimanche. On a aimé.

Pour 8 verrines, il faut :
200 g de spéculos (de 20 à 25 biscuits)
225 g de fromage frais à tartiner type Saint Moret
Une boite de lait concentré sucré (environ 400 g)
3 citrons non traités

Ecraser les spéculos grossièrement et répartir les miettes dans les verrines en tassant légèrement.
C’est fait.
Dans un saladier, mélanger le fromage frais et le lait concentré sucré à l’aide d’un mixer, réserver.
Réservons.
Prélever les zestes des citrons, mettre de côté quelques lanières qui serviront à la décoration, mixer le reste en poudre à l’aide d’un robot adéquat.
Quoi ?
Presser les citrons, ajouter le jus et les zestes écrasés au mélange fromage/lait et mixer aussitôt.
Attention, le mélange prend vite, vous aurez peu de temps pour le répartir dans les verrines garnies de miettes.
Tapoter légèrement les verrines pour tasser le tout, placer au frais au moins quatre heures, l’idéal étant de les préparer la veille.
N’oubliez pas de décorer avec les petits zestes gardés à cet effet.
On ne les sort du frigo qu’au moment de les servir, c’est Agathe qui le dit,
Donc c’est vrai.

Ami lecteur, tu t’étonnes de ne pas trouver ici d’images léchées, fleurs de printemps, cuillère en argent, demi citron avec goutte de jus perlant, une vache évoquant lait et fromage, le tout devant un coucher de soleil bruxellois, fine évocation de la belgitude du spéculos.

C’est que n’ayant point les verrines susnommées, Mère Castor a sorti des verres « Brandade de Nîmes », avec arènes, taureau et Pont du Gard violet et jaune, achetés dans une brocante auvergnate. Ça ne change rien au gout, rien du tout.
Mais pour la photo...

Cependant, pour toi qui aimes la poésie rustique et brute et les facéties de Mère Nature, voici le cadeau que fit à Mère Castor le maraicher du marché, samedi matin.
Deux carottes
S’aimant d’amour tendre.

carottes3

carottes2

carottes

Ça change des fleurs.

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Commentaires
M
Promis, je ne l'avais pas vue avant que tu me le signales, il y a presque la même chez moi http://passezquand.canalblog.com/archives/2009/01/15/12098629.html c'est assez troublant !!
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G
Ce sont les Juliette et Roméo de la carotte...
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M
magnifique! la nature est surprenante et nous voulons tellement que tout pousse droit!
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R
la dernière image est particulièrement carottée!
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D
Je suis jalouse. Décidément. Jamais un maraîcher ne m'a fait un aussi torride cadeau.
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