à table
On a bu, mangeons maintenant.
En guise de nourriture, du Togo je n'ai rapporté que cette bouteille d'arachides, deux citrons minuscules et un peu de gingembre frais acheté au marché avec Amah. Le reste n'est que souvenirs.
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis, embrassés, voiturés et restaurés par la famille (famille du Togo, large et nombreuse). Je me souviens de riz, de sauce tomate et d'un poulet grillé délicieux quoique résistant, élévé au plein air africain, puis d'une grande assiette d'un fruit à chair blanche, juteux, sucré, parfumé... De l'ananas coupé en cubes.
l'arachide, très présente dans l'alimentation (dans les petites bouteilles, de la belle terre rouge prise dans "notre" rue)
A suivi un régime à base d'un pain dense et légèrement sucré, de café soluble (le Togo produit du café mais on boit du café en poudre d'importation) de Vache qui Rit, souvent étiquetée The laughing Cow, de Coca cola et autres sodas, d'omelettes au petit déjeuner et d'une alternance de riz, spaghettis ou semoule de couscous avec de la sauce tomate, des petites saucisses de poulet (genre Knackis), du poulet, des sardines, des sardines, des sardines et des petites bananes délicieuses, vendues, comme presque tout ici, à la pièce (la marchande les compte avant d'en annoncer le prix). Les arachides, noix de cajou, chouchoux et autres bricoles à croquer sont vendues dans des bouteilles vides de Gin ou autres alcools forts.
Souvent la famille nous apportait des repas : sauces délicieuses, arachide, poisson, tomate, poulet grillé avec le plus souvent du riz, des salades de pâte et des fruits ; nous avons aussi fréquenté quelques lieux de restauration, allant de l'assiette de spaghettis à la langouste, en passant par le poisson grillé et enfin un restaurant allemand où nous avait invité l'oncle d'Amah, repas européen, service soigné et vin délicat, attention que nous avons bien appréciée.
la cuisine de Lomé, un luxe de confort : frigo et congélateur, eau courante, vaisselle prêtée par les amis et la famille...
et la gazinière, où, une fois passée la trouille à l'allumage, je me suis lancée à cuisiner, ici des crêpes à la cocotte
le sucre comme le café est importé, alors que le Togo produit de la canne à sucre
du yaourt au couscous ? non ? si ! Et c'est plutôt bon
ici, devant le sublime océan, avons mangé de la langouste mayonnaise
le gâteau de mariage, aussi beau que bon
à Kpalimé, le fu fu, pâte d'igname qu'on mange en la trempant dans une sauce épicée à la viande.
pas osé me risquer, j'ai mangé des frites
dans la cour, préparation du fu fu : trois qui tapent et une qui ajoute l'eau
quelques conseils donnés par la clinique Saint Joseph de Lomé où Adèle, attaquée par une vilaine amibe, a fait un court séjour
(on croirait entendre Docteur Tropique)
Autre temps, autre lieu et autre gâteau : ce soir, choux à la crème et canard confit pour l'anniversaire d'Adam.