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La Mère Castor
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2 février 2009

Les voûtes et les gens

Samedi soir.
Au fond de la première voûte décorée de soleil et cernée de lumière
Et dans laquelle on est prié de ne pas boire ni fumer
Un enfant joue de la batterie, et c'est bien
Son père est batteur, nous dit sa mère
Ah ! Il a de qui tenir il est à bonne école bon sang ne saurait mentir et puis c’est bien connu les chats ne font pas des chiens
A côté deux canapés moelleux des bières
Des jeunes des sourires de la fumée de la musique
Des bières des chiens qui vivent entre les jambes
Leur fête de chiens
C’est que les nouveaux voisins, jeunes musiciens colocataires
Pendent la crémaillère
Partageant avec leurs amis musique et bières
Adèle et Mère Castor sont allées en bonnes voisines porter des brownies
Boire un coup, dire bonjour, jouer avec le petit chien Charlot, visiter la maison et rencontrer les gens
Dans la cuisine des filles coupent, épluchent, sourient, déplacent des gâteaux
Préparent un repas à venir
C’est sympathique, enfumé, plein d’idées et plein d’espoirs.

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Pourras-tu deviner, lecteur enquêteur, pourquoi cet œuf sur le gâteau ?
Seul indice, c’était un gâteau d’anniversaire.

Dimanche après-midi
La seconde voûte est propre, culturelle et bien décorée
L’exposition sur Robert Filliou est encore affichée sur le bois neuf
Les rideaux sont de lainage, les chaises rangées, les cheveux souvent gris, voire blancs
Mère Castor, bravant l’interminable pluie du week-end
A monté la grand-rue, serpent triste, noir et luisant
Pour aller à l’atelier « Poussières d’étoiles », nouveau lieu culturel du village
Écouter Pascale Rouquette (fille de ?) qui disait son spectacle : « les merles moqueurs ».
Bien fait et bien dit par une conteuse souriante
Dont l’ombre fine dansait sur le rideau de laine
Le conte s’est déroulé sagement.
Le monsieur assis à côté de Mère Castor s’est tout de suite endormi, poliment, sans ronfler, éveillé parfois par les saccades intermittentes de sa tête qui tentait de se détacher de son corps assoupi pour aller rouler au sol, ou pire, se poser sur l’épaule bleue de la Mère Castor
Et là, devant, ces yeux fermés, cet air penché ?
Concentration, ou sommeil ?
Avaient-ils tous fêté la veille une crémaillère ou quelque anniversaire ?
On dit que les contes ne sont pas faits pour endormir les enfants, mais pour réveiller les adultes
On le dit et c’est joli mais ça reste à démonter.
Après avoir applaudi, parlé appareils dentaires avec une maman et bu un verre de thé
Il a fallu retrouver les écailles de la rue et sur les têtes enfin éveillées
La chanson grise de la pluie.

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Polyvalente, la Mère Castor
Ce matin fait moins sa maline, il pleut comme vache qui pisse, ça sent la vidourlade
Les couleurs du jour sont :
Ciel gris et fleuve jaune

Et ce billet porte le numéro 300, mazette !

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Commentaires
L
C'est un neuf la tête en bas en effet, qui fait en même temps le 1 et le 9.
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L
J'aurais parié sur neuf :)<br /> <br /> Félicitations pour les 300 !
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S
Dix n'oeuf ou pas il y a de l'escalade à faire pour arriver jusqu'en haut...300 énormes plaisirs à venir lire et découvrir, les tribulations de la mère castor
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M
300 ! Félicitations. La mère Castor poste comme vache qui blogue, mais ce n'est pas de la crotte. Ah non ! <br /> J'adore et dis souvent cette expression "Il pleut comme vache qui pisse"<br /> Il faut aussi avoir déjà vu une vache pisser...<br /> Ce n'est pas tous les jours dans nos banlieues fleuries au béton hein !<br /> Bises
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P
300, félicitations (avec un s, tu as vu). Je me demande quand même si un chien élevé avec des chats ne se mettrait pas à miauler.
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