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La Mère Castor
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5 juillet 2008

panoplie

Conseils pour reconnaître à coup sur la Mère Castor de passage à Avignon :

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Dans la ville brûlante encombrée de culture
De badauds, de marchands, de palais
De monuments terribles, de places saintes
Ceinte de grands remparts battus par le mistral
Où coule un fleuve lent sous un pont amputé
Bariolée d’affiches, débauchée de papier, bruyante de paroles
Si tu vois passer sous une ombrelle fanée et brodée
Une petite dame aux cheveux gris, au sac coloré
Avec un petit appareil photo et une petite bouteille d’eau
Qui ne paye pas de mine, trébuche sur les marches
Ouvre à l'envers le plan et se trompe de rue
Se met au premier rang  pour voir les yeux des comédiens
Entre dans les salles fraîches, hante les cours ombragées
Visite des expos, furète au Petit Palais
Va se poser sur un banc dans le jardin des Doms
Pour regarder barboter les canards et voler les pigeons
Colle discrètement dans un coin une étiquette à son image

_tiquette_mc

une brillante idée de Père Castor
qui n'en manque pas

5_juillet_008

Tu as rencontré la Mère Castor
Ah !  et ?
Rien.

Lecteur adoré qui trainerait encore sur les blogs au lieu d'aller se baigner en mangeant des glaces et en prenant des photos de sa famille pleine de coups de soleil comme un gros feignant de touriste, lecteur chéri, tu auras compris que Mère Castor boucle sa valise, ferme son sac, écrit une forme romancée des recommandations vitales à laisser au Doudou pour ne pas retrouver sa grande maison dans un état proche de la déchetterie, ses plantes toutes crevées et les chats de la voisine installés en maîtres absolus des lieux, et que toutes ces formalités accomplies elle va quitter son village, ses gentils voisins, ses trois pieds de tomates pour rejoindre la ville pleine de bruit et de fureur, aller voir là bas comment se portent la culture officielle et toutes les autres, pour rencontrer des gens, boire de la bière, manger des glaces, comme une grosse feignasse de touriste, grâce au vaillant Père Castor qui, comme tous les ans, travaille pour le festival et lui offre ces quelques jours d'immersion culturelle, fêtarde, à la fois snob, pédante et populaire en diable.

Mère Castor te salue, t'embrasse
Te remercie de tout ce que tu lui apportes jour après jour
Amitié virtuelle, réconfort, humour, soutien
Espère que tu seras encore là à son retour, et comme tu es sage
Tu auras
Des images.

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Commentaires
C
dommage que je n'aille pas trainer mes guêtres en Avignon, j'aurais adoré rencontrer la Mère Castor et son ombrelle... vivement images et commentaires de cette transhumance.<br /> des bises<br /> chris
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M
Et quand j'arrive enfin, elle s'en va... Tant pis, pour la peine je lui ai volé une photo. Séduite par cette idée des étiquettes, je réfléchis aux endroits où les laisser.... Tiens, une ombrelle, et moi, j'ai oublié mon parapluie dans un endroit plein de chaussures !
Répondre
M
Tu n'es pas encore revenue? je m'ennuie moi.
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S
alors profitez sous cette ombrelle inspiratrice et laissez vous faire.. elle a aussi des doigts de fée Dame Castor
Répondre
L
Je vous réponds des Beaux arts, j'arrive des Doms où j'ai bu un verre d'eau, feuilleté le programme du off sans enthousiasme. A suivre.
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