7 juin 2008
Patacaisse
Aux Oules ce matin
Les rochers blancs frottés à l’eau de fleuve
Chauffent leurs dos bossus aux rayons du soleil
Qui fait vibrer les feuilles
Le vent déshabille l’aubépine
De la mare asséchée il ne reste que la peau
Et Vidourle compose, arrose, bouge les choses
Le voilà cristallin qui chante aux cailloux et aux branches
Une berceuse douce
Qui tend au ciel qui peine à rester bleu
Des miroirs
Grands, petits ou tordus
Qui se moque du vent qui le trouble et le ride
Oh le ciel à rayures !
Alors que le vieux bois, le vieux beau
Fait des tas, des ponts, des fagots
Et de l’architecture
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