dimanche et coin coin
En attendant la reprise des à faire, une page en deux modes, d'abord un peu de promotion familiale :
Déjà, tu peux aller voir là (Château Bruyant, Château Bruyant, je ne m'en lasse pas)
Et lire ici ces quelques louanges
Ca fait plaisir.
Puis : (la suite du billet n'a aucun rapport avec le début. Adam va bien, merci.)
Hier, en compagnie de tes amis
Nous avons marché sur les calades grises
Jusqu'à la Mer des Rochers
Nous nous sommes arrêtés entre les pierres
De là haut on voyait ta maison vide
Frank a chanté l'âge d'or
Alain a raconté que tu avais peuplé Vidourle
De canards
Marcelle a pris des photos
On a vidé l'urne de ses cendres grises
On a lancé des fleurs
On a pleuré, on a souri aussi
Urne vide papiers froissés on est redescendus
On s'est embrassés, souhaité la bonne année pourquoi pas après tout
Et puis on s'est quittés.
Mais désormais, William, chaque promenade dans la Mer des Rochers se fera avec toi.
(Qui a vécu à Sauve connaissait William, au moins de vue)
Nous aurons du pain,
Doré comme les filles
Sous les soleils d'or.
Nous aurons du vin,
De celui qui pétille
Même quand il dort.
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et, le plus souvent,
Lundi sera dimanche.
Mais notre âge alors
Sera l'AGE D'OR.
Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin.
Nous aurons des fruits,
Les mêmes qu'on grappille
Dans le champ voisin.
Nous aurons, bien sûr,
Dedans nos maisons blêmes,
Tous les becs d'azur
Qui là-haut se promènent.
Mais notre âge alors,
Sera l'AGE D'OR.
Nous aurons la mer
A deux pas de l'étoile.
Les jours de grand vent,
Nous aurons l'hiver
Avec une cigale
Dans ses cheveux blancs.
Nous aurons l'amour
Dedans tous nos problèmes
Et tous les discours
Finiront par "je t'aime"
Vienne, vienne alors,
Vienne l'AGE D'OR.
Et pendant ce temps, l'à faire de décembre continue à s'allonger...