vric vrac
vu avec Lucie l'exposition sur les ours au Muséum d'Histoire Naturelle
A Paris arrivée en vrac, toussant - ne pas embrasser le bel Emile tout neuf et ses parents fut le plus difficile - pestant à chaque quinte à cause d'une côte sans doute cassée - marchant à petits pas comme une vieille - oh les places assises laissées gentiment dans le métro par des gens de tous genres, oh comme je devais être pitoyable - mais voilà ce que je retiens : Fidel et moi avons vu tous nos petits enfants, Lucie, Anaïs et Emile, nos trois filles charmantes et nos deux gentils gendres, notre cousin prêteur d'appartement -que l'an qui vient lui soit douce comme le miel et bleue comme le ciel de Sauve quand il est bleu - ma grande soeur son mari une de leurs filles leurs petites filles, gentils et attentionnés, chez qui j'ai pu reprendre quelques forces avant le retour, j'ai vu le sol de Paris constellé de chewing gums collés de crachats de mégots où brillait parfois, petit témoin de la période des fêtes, une paillette, j'ai vu une étoile qui scintillait dans le ciel noir et j'ai raconté à Lucie qui tenait ma main son histoire moitié dans la rue moitié dans les couloirs du métro, j'ai entendu la merveilleuse Anaïs claquer des doigts - tu savais claquer des doigts à neuf mois, lecteur prodige ? moi non - et me réclamer à sa façon la chanson du petit ourson, je lui ai donné compote et biberon, j'ai changé la couche d'Emile - t'ai-je dis qu'Emile est le plus beau petit garçon du monde ?- et poussé son landau, j'ai fait ce que j'ai pu dans l'état merdique où j'étais, merci Doliprane et surtout merci à Fidel qui m'a soignée, soutenue et supportée en ces jours difficiles.
Et puis on est rentrés à la maison où nous attendaient le chat et des surprises, un chouette livre de déguisements qui aurait pu figurer dans mon calendrier de l'Avent si je l'avais terminé- avec une gentille carte de Mistigree que je ne connais pas mais qui connait Veron que je connais grâce à ce blog, du chocolat - quoi de mieux pour finir de guérir ? et une carte d'Alphonsine que je ne connais pas plus mais qui est aussi une connaissance de blog et une belle carte de Noël de Frances, et le ciel bleu, bleu, bleu...
Alors MERCI, pour vos messages ici, pour vos cadeaux, merci à nos enfants et à notre famille, et merci aux parisiens pour leur gentillesse. Si !
Pour les voeux je ne suis guère douée, mais lecteur connu, lecteur inconnu je t'embrasse sincèrement, affectueusement et sans te mettre en danger,
car on n'attrape pas la grippe en regardant son écran.