flying oyster
Tu crois que je glandouille ? Presque pas Pas du tout !
Au contraire, telle l'abeille printanière s'éveillant du long hiver inodore et gris où elle n'a fait que ronfler au chaud dans sa ruche comme une grosse feignasse, je m'active.
Alors que Fidel, après les toilettes sèches à base de seau en plastique et de chaise trouvée même pas sur le trottoir -pauvre de nous la rue en travaux ressemble à un champ de mines (et de chaises percées)- Fidel, donc, déploie à l'infini sa passion du recyclage improbable en faisant voler sur la terrasse des huitres et un verre de rosé - avec les huîtres pour moi ça sera du blanc et pas trop d'huîtres pôv'bêtes mais sur une toile blanche le rosé ça passe mieux ont du se dire les graphistes quels petits malins ces graphistes- la MC, en pleine préparation je te dirai de quoi plus bas, triture du carton, torture des vieux livres et leur fait cracher des pommes, des feuilles, des mots sans queue ni tête, se déchaîne à coups de ciseau, de scalpel, de pinceau à colle, plante des faux arbres, tricote pour la grand-mère masquée, crochète tapis rond sur tapis rond, bref, s'occupe
tant il est vrai qu'à la maison il n'y a guère que les bêtes qui se la coulent douce
Le chat parce que c'est un chat
Et le chien
parce qu'il est en peluche
rien ne se perd : recyclage immédiat du carton de la fête des mères
dans le colis, quatre pâtes de fruits, comme si chacun des enfants m'en avait offert une
(il y avait plein d'autres bonnes choses, hein ! mais ces quatre là...)
confiture fin de marché
Le fin mot de l'histoire :
samedi 4 juin, CONTES c'est moi avec les pommes, les feuilles, les tapis ronds et le chien qui dort.
Même le chien ? Oui, même le chien.
Et Fidel ? Il est à Avignon, il prépare.