ballottant d'la queue
Un bon début
le vent s'est levé, entraînant avec lui papiers, solitude, ballons rouges et chaleur étouffante
poussant bus et train jusqu'à Avignon
rugissant et miaulant sous la porte comme deux chats qui s'engueulent
apportant la chance : une place au premier rang de la Cour d'Honneur pour Le Roi Lear de Py, pas retrouvé la beauté de la langue de Shakespeare - le basculement de la trivialité d'hier à celle d'aujourd'hui ne m'a pas convaincue- mais l'énergie oui, aimé la musique, les musiques, le vent dans les rubans, les comédiens épatants, présents, remuants, le rôle titre... bon comédien mais n'est pas Roi qui veut
amusement, les gloussements des dames à chaque quéquette ballotant au vent, comme si elles n'en avaient jamais vu les coquines
illusion ! je repère au premier rang une brochette de moines en robe de bure- ce sont des spectateurs emmitouflés dans les plaids anti-mistral du festival -attends un peu MC la Chaise Dieu c'est le mois prochain-
étonnement, à côté de moi un jeune couple s'imbibe régulièrement, flasque d'alcool fort cachée derrière le fascicule -argument culturel ? - s'ennuie, s'en va
elle d'abord et puis lui, laissant bouteilles et chaises vides
repos... on est rentrés tard et ce matin Fidel au poste
de travail
devant le Palais et sur le beau tréteau de Fidel, le teasing du Roi Lear, amusant résumé bien utile à la compréhension de l'histoire
à la collection Lambert rénovée et agrandie on accroche et on range, réouverture cette semaine
dernière bonne nouvelle de la journée
Tout à l'heure je m'en vais aux Doms voir une version des Misérables qui devrait me plaire, du théâtre d'objet mis en scène par Agnès Limbos dont j'avais tant aimé les Petites Fables.