Vendre la peau
La peau d'ours, ou comment, ayant trouvé, pour la chose de Noël qui reste à construire et à vendre Ah ! Vendre ! le point de départ, point qui peut encore changer mille fois, deux mille fois, j'ai acheté -pas éventré puisque c'est dans le dos qu'en traître j'ai planté mon dé-couteau-vite- un ours quasi-neuf dont j'ai sorti une matière nuageuse et abondante afin de lui donner meilleure tenue, puis envisagé d'introduire dans chacune des papattes un gros caillou-penser à trouver quatre cailloux- pour re-former à mon goût le gros velu, enfin décidé que dans la dite peau iront dormir en attendant leur tour un ou deux Princes Charmants en-charmés, le premier charme les ayant enfermés dans l'ours et le second, fatale conclusion, attachés à deux belles filles à la plastique en plastique, cheveux, tailles fines, bouches dessinées, sourires niais, humeur égale et bonne éducation.
Peluches, Kens et Barbies, le retour.
trouvé le Prince Charmant, 1 € au vide grenier de Sommières, un poil lépreux (un enfant trop affectueux ? Un petit chien ?) mais je m'en fous, je l'ai acheté pour la veste et les bottes.
Mère Castor, Cruella des ours
La peau d'ours... est-ce un bon titre ? Les narrateurs seront quelques arbres gris, blancs, bavards et tout ens-oisellés, mais Mots d'arbres et autre L'arbre a dit me semblent vulgaires et trop explicites, et Dans les Bois ou en Forêt, fades et pâlichons.
La peau d'ours, plus mystérieux, plus "conte merveilleux" , non ?
autre question - foin de l'actualité pâlote, la guerre ? Broutille ! la politique ? Fanfaronnades ! - d'une profondeur tu n'imagines même pas : comment transformer la combi d'Action Man en vêtement de Prince Charmant, sans en faire un Prince du Disco, un pompiste accro au Music Hall, un sosie raté de de Michaël J. ....
Promotion :
C'est dimanche et il devrait faire beau