ZIM
Chez mes voisins, ses maîtres, il s'appelait Dweezil, ici on l'appelait Zim, et il connaissait bien son nom "français".
C'était un chat, juste un chat. Un chat de voisinage, gentil, affecteux, bon camarade, ni bagarreur, ni trop voleur, aimant le gras de jambon et les caresses, les siestes à l'ombre de la glycine et les enfants, imperméable aux injures et autres crachats de notre chatte bougonne, répondant aux amateurs de baston par une sage et douce indifférence.
Il était là quand on est partis pour l'Auvergne, il n'est plus là à notre retour et la terrasse semble bien vide.
Voilà comment sa maîtresse a annoncé sa mort : Farewell Dweezil, poor old bugger; had to be put down this week........ What a handsome chappie he was!
Cette larme sincère versée, si le Bon Dieu des chats trouve du pipi sur son parasol ou sur sa poubelle de jardin, qu'il nous le dise, nous saurons ainsi que Zim est arrivé au Paradis des chats, Paradis qu'il a amplement mérité, lui, le doux, le pacifique, le charmant.
Qui n'a pas ses petits défauts ?