mal compté
là-bas on ne compte ni les myrtilles les mûres les framboises dans le seau, ni les piqûres de bêtes de ronces d'orties (j'ai découvert les aoûtats, aïe) ni les vaches les veaux les taureaux aux prés, ni les arbres les feuilles les épines les cônes en haut les cônes en bas, ni les goulées d'air frais épicées à l'épicea, ni les chants du petit coq se promenant avec femme et enfant, ni les coups de pinceaux ni les tours de cuillère dans la bassine à confiture, ni les repas cousineux et fraternels, ni les perles cousues sur les petits poissons, ni les fois où levant, baissant, tournant la tête on se dit que c'est beau.
Vraiment beau.
scène de crime dans le bois
Et puis, il y a eu la rencontre plaisante et teintée de nostalgie d'un ami du bois (clique et va voir) chantourneur de talent, installé à quelques kilomètres du Vallard avec femme, enfants et machines à bois.
Après un café, un chargement de bois (il a dit : j'en ai pour des années, j'ai pensé : qu'elles soient douces et prospères) et la consultation commune des cartes de promenades locales, le tout formant un agréable échange, nous nous sommes promis d'aller visiter un jour son atelier devant lequel nous étions passés en mai, mais il était fermé (ça chevrote tous ces mêêêê, ça doit être l'émotion).