l'heure espagn-olé
Portés de bras, vols de jupons, fraises en hiver, oranges en toc et couleurs olé olé, le cadeau que lui a fait ce matin un gentil brocanteur a inspiré illico à MC une espagnolade vite fait bien fait.
Olé mains, si je peux me permettre.
Espagnols, espagnoles et espagnolettes qui passez par ici, ne montez pas sur vos grands chevaux, ne prenez ni la mouche ni la porte, apprenez car on en apprend tous les jours, fut-on un ibérique ombrageux, que Mère Castor, tout en sachant qu’il n’y a pas une once d’Espagne dans cet étalage de clichés et tout en assumant son attirance immodérée pour les trucs moches et éclopés surtout quand c’est cadeau, car en vraie femme elle sait faire plein de choses à la fois, savoure d’avoir enrichi de cet accroche torchons en vrai bois et vraies photos découpées sa collection haute en couleurs et en mauvais goût, et ce pour pas un rond.
Olé.
Hein, quand même. L'aurais-tu vu au milieu du hangar mal éclairé de Mimi ? T'aurait-il tapé dans l'oeil, aurait-il sauté dans tes bras comme dans les miens ? Aurais-tu recollé une à une les petites pattes de la chaise et les doigts de la danseuse ?