ah, Saint Gilles !
A la médiathèque de Saint Gilles on enseigne la peluchologie (ça, c'est provisoire), il y a plein de nounours, de bestioles dou-douces et des gens agréables, intéressants et fortement sympathiques (ça, je crois que c'est tout le temps) on est bien accueilli, chouchouté, accompagné et les jours glissent comme glissent au dessus du canal et des bateaux rangés et bichonnés les hirondelles qui vont boire.
A Saint Gilles il y a des maîtresses artistes qui font un travail incroyable avec des enfants de maternelle, à la crèche les plus petits sont extrèmement sages et concentrés et je me souviendrai longtemps du tout petit garçon qui a écouté, immobile et sérieux puis a refait en silence les gestes d'une histoire quand, à la fin du petit spectacle, j'ai laissé les enfants s'approcher et toucher quelques uns des personnages.
Un jour on m'a posé une question à laquelle je n'ai pas su répondre sur le coup, manque de répartie, de réflexion ou paresse du moment, je ne sais plus. On m'a demandé pourquoi je m'intéresse aux enfants.
Jeudi matin, en voyant cet enfant et puis tous les autres, ceux du matin comme ceux de l'après-midi, j'ai trouvé la réponse, réponse qui vaudra pour tous les jours du reste de mon activité.
J'aime travailler avec les enfants parce qu'ils sont sérieux. Tu ne comprends pas ? Qu'importe, je me comprends.
Merci à toutes les personnes charmantes croisées à la médiathèque, merci à la compagnie Minibus qui nous a servi un spectacle déjanté et loufoque, Boucle d'Or et les trois Napolinains (ils carburent aux spaghettis ou quoi ?), merci à Maurice Tardieu pour l'invitation, la compagnie et les conseils.
Tout ce bla bla pour dire que je remets à lundi et mon Grand Chantier et les liens vers tous les participants, pour cause de redescente de Saint Gilles, affaires familiales et plein d'évènements dimanche à Sauve (clic).
Dimanche c'est fête des violons populaires plus ateliers ouverts (il se peut, lecteur égaré dans le Gard, que tu me trouves aux alentours de mon atelier avec des bouts de laine, il se peut) plus fête de la fourche et de la cerise, trop difficile de trouver l'affiche, quand on ne sait pas communiquer, on ne sait pas.