Adéssias
A l’anon dit qui oui, oui, à la mer gobeuse de soleil, aux couleurs, aux odeurs, oui, au chaland nonchalant au vendeur compétent au libraire charmant, oui, aux petits vieux qui se tiennent par la main, à la bonne Mère, aux marchés, aux marches, monter descendre remonter, aux sirènes, aux licornes qui ornent les palais déchus, oui, aux gens mélangés de toutes sortes qui parlent toutes sortes de langues, oui, au pique-nique le dimanche à la Ciotat, oui, décidément oui à Marseille, oui.
les ânes d'Anna
pour Catherine, les vitrine d'Emmaüs
le poudingue c'est dingue
le soir, la Major prend des airs de palais oriental
J'ai vu aussi la pauvreté, la crasse, l'affiche danger sac arraché, l'enfant sur la pointe des pieds qui fouille la poubelle, celui qui fait la manche, les tentes entassées et pas dans un camping, les paumés, les largués, la solitude.
Aussi.