Dans le cirage
Brosse contre brosse et tes cils contre les miens. Tes yeux contre mes yeux, nos regards se croisent sur l’écran. Je m’émerveille ce que tu dis, ce que tu montres, ce que tu fais, en retour il se peut que je t’amuse ou que je t’étonne. Tes cils contre les miens, lecteur chéri et fidèle de toutes ces années et lecteur tout neuf, battants, clignants, vibrants, c’est mon impalpable et invisible collection de brosses à reluire.
(Comment ça je ne me suis pas foulée ? Tu as raison. Le lecteur a toujours raison, surtout le jour de la brosse à reluire)
Hier soir, comme elle se laissait chatouiller par de légers nuages, la lune m’a souri et les étoiles, pour la première fois, se sont laissé surprendre. (ben oui, clique et écarquille tes mirettes)
Trève de culculterie, ouvrons sans attendre le placard à balai, le tiroir à peignes, l’armoire à brosses :
Rose Chiffon
Sabine des 400 coups
Merci d'avoir encore une fois joué si brillament et si bellement avec la Mère Castor. Tu es à la bourre, pas réveillé, emmêlé dans tes guirlandes ? Un coup de tambour, et Chaille ! tu rejoindras illico la ribambelle.
Dès demain un billet en forme de voeux, dès maintenant des bises à tout le monde, profitez, profitez, qui sait de quoi demain sera fait.