Vieux coucou
En cherchant dans les boîtes à couture un bidule qui pourrait faire accessoire à histoire, j’ai trouvé une relique (ce blog tourne au reliquaire de mon foutoir organisé) un petit objet du passé, bien sage et tout gentil, rescapé des marchés d’artisanat qui fleurissaient comme thym en garrigue du temps joyeux et insouciant de notre jeunesse : un diffuseur de lavande.
Et voilà qu’après avoir dédaigné cet objet (mais pas jeté, tu remarqueras) et tout ce qu’il représente, odeur agressive, laideur étalée, vendeurs en sandales, enfants barbouillés et salades baba cool (c’est l’hôpital qui se fout de la charité ça tombe bien c’est dimanche et puis crotte quoi ici je suis chez moi je dis ce que je veux) je lui ai enlevé son petit bouchonnet mignon, je lui ai versé une rasade de lavandin et je l’ai posé là, juste devant le jésus le fruit de la passion et le chevalier pas commode qui garde le tout.
Ca fait un truc de moins dans le meuble à couture, et un truc de plus sur la cheminée.
Un point partout, la balle au centre, et je vous emballe le tout pour dimanche et croix.
Sinon ça danse sur canapé, ça danse sur corde à linge et sur Vidourle ?
Sur Vidourle, ça cancane, ma bonne dame, et ça répète à l’envie que :
Si si.