Dimanche et Saint Benoit
Vade retro Satanas, bas les pattes et sache que chez les Castor on fait de l’exorcisme sans le savoir.
En effet, grâce soit rendue à Internet, ami des curieux et fouineurs en tous genre, la médaille trouvée dans la bimbeloterie de famille s’est révélée être une médaille de Saint Benoît, ce que nous ignorions jusqu’à ce qu’Internet, qu’il soit béni et plutôt deux fois qu’une nous apprenne la signification des lettres qui y sont inscrites et crois moi, ce n’est pas de la gnognotte, Lucifer a du souci à se faire.
Nous, Castors grands et petits, sommes désormais protégés entre autres méfaits et démons du cheval Mallet, maléfique bête s’il en est, dont les yeux éclairent la route tels deux phares de bagnole on arrête pas le progrès, et qui, si par envie ou par paresse, oh ! les vilains défauts on t'avait pourtant prévenu tu t’avises de monter sur son dos, t’emmènera tout droit au fond des eaux dormantes les plus proches, ce qui ne manque pas dans le Marais Poitevin où sévit (entre autres, amis bretons) la vilaine bestiole.
Internet, que son nom soit sanctifié quant à son règne il est déjà arrivé, nous apprend cependant que la médaille ne suffirait pas à elle seule à faire fuir le démon, par prudence dont on sait qu’elle est mère de sûreté, il vaudrait mieux en même temps et concomitamment être un bon chrétien, pour mettre toutes les chances de son côté.
Mince ! me voilà refaite et condamnée pour les siècles des siècles à éviter tout beau cheval blanc aux flancs de velours et à l’œil de braise qui, par un soir de brume et de mal au pied me proposerait une balade au clair de lune oui je sais il y a de la brume mais on voit la lune au travers et, crois-moi, médaille ou pas,
ça fout les boules.
Hein, quand même, il s'en passe des choses dans les petites boîtes des familles.
Pour dimanche et croix.