L'à faire du mois de mai, bricoles et doux travaux, dite c'est un coup à perdre tous ses lecteurs
Passant par les méandres de ton imagination galopante si galopante que soit dit en aparté elle cours bien plus vite que celle de Mère Castor, l'élève le maître et blablabla, tournant et retournant et avançant sans te retourner, cherche et trouve dans les circonvolutions dédalesques de ton cerveau bien fait, lecteur plein de talent (et de confiance en moi il faut bien le dire) matière à pondre et envisager sans perdre le fil important le fil tu vas voir, un imbroglio, un lacis, un emberlificotage, en bref et en un seul mot, une à faire du mois nommée : labyrinthe.
Ah je ris de te voir si belle et si beau des poignées de cheveux dans les mains, la bouche tordue d'incompréhension mêlée de désespoir et la poitrine soulevée de sanglots longs de reproches : Mère, Mère, pourquoi nous faire ça ?
Parce que.
Mouche ton nez, bois un coup et tu verras que ce n'est pas si compliqué. Tiens, pour toi et rien que, un billet tout frais :
techniques de surface
Quand tu auras passé le comptoir des perles et des toiles
le bureau des ombres la chambre des reflets le village à l'échelle escargot
l'office des chants extravagants et des grenouilles ventriloques
Quand tu auras salué moucherons papillons et bestioles
Avalé ta dose coutumière
De rosée et de de lumière
Quand tu auras mouillé ton pantalon
Rempli ton sac de breloques
Et savouré la solitude des flaques de coton
tu pourras rapporter à la maison
fenouil mouillé
thym fleuri
et sarriette fraîche.
Ah tu vois, ça va déjà mieux.
Un nouveau billet sur la Castorienne, si si.