3 décembre 2010
ce pan d'an
le matin embué
m'a soufflé
laisse tomber les couronnes
et les gloires éphémères
de village
laisse les processions
les rondelles
de saucisson
tant pis laisse les gens avec les gens tourner
j'ai répondu d'accord
je ne serai jamais d'aucun bord
hors de celui du fleuve
aussitôt ma colère froide
a fondu
devant un gant perdu
pendant ventru
la teinture la pelle
les perles
à l'oreille du matin embué
et j'ai laissé mes doigts geler comme autant de petits cailloux blancs.
et le calendrier, jour 3
3 : les bibiches et les faonfaons
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