Yiddish sous les platanes

En haut, sur la place de la mairie

Papotant, tripotant le sable douteux,

Loupiotes, loupiots et pépères sont là tout mêlés

chacun tenant son rôle

Aux uns la danse et la course en zig zag

Aux autres la marche lente et les langues agiles

A tous le charme de la musique qui monte, se déplie

Délie les jambes et fait briller les yeux

Consolant les chagrins inconnus du jour qui finit

En bas, pépère, enroulé sur lui même

Vautré sous les ponts et gavé de chaleur,

Vidourle, muet, superbe et indifférent

S’endort lentement.

les uns dansent, les autres pas

(photos prises avec l'appareil dit petit, plus pratique et fiable dans les soirées.)

Merci à And Liguay pour sa programmation savoureuse et aux Shtelt Stompers pour leur musique joyeuse.

Comments

[Castor]

J'aime bien ceux qui ne dansent pas et j'aime aussi ceux qui dansent.

[la Mère Castor]

Larkéo, parce qu'il est gros, justement, et ne tient pas dans la poche.

[Larkéo]

Je me demande pourquoi l'appareil dit gros ne veut pas faire des photos dans les soirées. C'est un couche-tôt ? Mais petit a très bien travaillé, heureusement !

[Mifa]

Il y a un album de Sfar qui met en scène un musicien yiddish. Et il parle de la musique yiddish dans un de ses carnets. C'est aussi très vivant, sous les étoiles ! (mais, dommage, il ne parle pas de Vidourle)

[Archie]

On l'imagine d'ici cette soirée, chaude à souhait, et cette ambiance : musique au loin, le soir, marchant dans les ruelles faiblement éclairées ... une superbe soirée d'été !