le village un matin, pour Catherine et sa tribu (la liste est chez elle) :
où est la croix ? Sous le coq
où est le coq ? Sur la croix
images cartepostalesques, derrière lesquelles on pourrait lire : c'est joli, mais il y a des moustiques, les gens parlent fort et boudiou ! quelle chaleur.
Alors qu'elle s'interrogeait sur l'opportunité de montrer cette image (ah le règne du calicot, des bacs à fleurs moches et de l'information), Fidel fait remarquer à Mère Castor cette carte postale prise au même endroit, avant cette ébullition culturelle et festive qui veut qu'un village soit toujours animé, alors qu'on est si bien chez soi à ne rien faire. C'est dans cette maison qu'elle même, alors à l'état de donzelle chevelue, vêtue de nippes et écarquilleuse d'yeux devant tant de rustique et de beauté naturelle, a passé sa toute première nuit quand elle est arrivée au village. Et là surtout qu'elle a connu Fidel, quelques temps après. (ne cherche pas quand, tu n'étais pas né, lecteur jouvenceau)
rencontre impromptue avec un tableau de Léo-Vinh du blog mon Azalée, merci à Maï-Ly et Hilan pour la pose
Ce soir, départ pour Avignon, d'où Mère Castor te donnera des nouvelles du bazar en train de s'installer, avant de cracher tour à tour l'acide et le miel de ses critiques subjectives, abominablement partiales mais toutefois d'une honnêteté désopilante, en direct du dessous de son ombrelle équipée cette année d'un ventilateur solaire, on ne se refuse rien, surtout quand il s'agit d'être ridicule.