l'astralaffaire
Lecteur voyageur de l'espace, enfile ton scaphandre, chausse tes bottes de lune, embrasse tes amis et ta famille adorée, boucle ta ceinture et ouvre les mirettes, te voilà parti pour l'intersidérant et le galactoc, en un mot la première livraison de l'astrale à faire de juin.
Vois, clique, applaudis et souris :
Marianne d'entre fil et... (impossible d'attraper sa belle image)
la délicate Sabine de Manosque, en deux épisodes
recreevision et Zoé, toute une galaxie
Rose Chiffon
Merci à vous, constellation nébuleuse, délireuse et fabuleuse.
Qui fut oublié se manifeste, tape du pied, réclame, on verra ce qu'on peut faire.
Et la Mère ? C'est bien beau d'envoyer à son doux lecteur une idée saugrenue, mais il faut y passer à son tour, et le jour venu elle fait moins sa bravache. Elle regarde mollement autour d'elle, des fois qu'une idée suspendue en l'air comme une poussière de novembre veuille bien se montrer.
Mais la chose du moment, c'est plutôt :
Faire des pelotes, un petit plaisir innocent qui ne mange pas de pain :
quoi de plus rond qu'une pelote bien roulée ?
le temps est à la crème solaire (berk ça colle) et au maillot de bain (même pas en rêve), voici pourtant l'astre de la Mère Pelote :
doux, confortable et plein de promesses.
- Au loin, encore debout sur l'horizon doré, le soleil se couche. Crachant comme à regret ses derniers rayons ainsi que des pépins de pastèque, cette grosse courge bouffie et suffisante fait miroiter au nuage qui passe un avenir de princesse en jupons roses, interminables fastes, meringues, dentelles, falbalas. Puis il disparaît sans donner son adresse, et le nuage, veuf d'un soir, va se consoler comme il peut avec la lune volage, lui offrant protection, compagnie et, sur un plateau d'argent, son petit coeur gonflé de larmes.
Et pas d'à faire pour les deux mois d'été.