Péninsule
Non mais qu'est ce que tu crois, lecteur blog trotteur, que Mère Castor comme ça ne fait rien qu'à ne rien faire et qu'à aller nulle part ailleurs qu'au bord d'un petit fleuve inconnu pour y traîner l'oeil morne et le cheveu grisaille, telle une vieille Ophélie de bazar ?
Figure toi, lecteur railleur, qu'à la suite de la Feuille qui nous emmena visiter le Portugal, ses ciels de rêve et ses bibliothèques de luxe hantées par des chauve-souris, Mère Castor a investi ce matin même dans une cuisine portugaise aménagée et portable, où ne manquent ni bûches ni bols ni coq en pâte ni même la musique planquée dans la cheminée, tant pis pour le loup et pour le père Noël, une belle cuisine rustique avec vue imprenable sur le Tage. Si on considère que cuisine et bibliothèque sont les éléments indispensables d' une maison qui se respecte, c'est un très bon début pour Mère Castor.
Les personnes de goût qui ont vendu la chose à Mère Castor sont ceux-là même qui lui ont fourgué le mois dernier l'abominable tire-lire à crinière rose. Foi de Mère Castor et foin de tes grimaces, cet objet curieux servira bien un jour à raconter dieu sait quelle histoire.
Cependant, alors qu'Ignacio depuis la Colombie retrouve sur la Castorienne la comptine de sa grand mère que Mère Castor tient de sa propre grand mère, qui n'est pas la même que celle d'Ignacio, lecteur chéri c'est facile à comprendre, son cousin, celui de MC, pas celui d'Ignacio, répond longuement au laborieux courrier de retrouvailles envoyé il y a quelques jours, y parlant entre autres d'Espagne et de Jodorowsky.
Caramba !
L'à faire du mois de février est en cours, va voir là (clic image) :