Hors placard
Miroir tendu au précédent billet.
Au dessus du village, le mazet dit «de Roberto» est seulement accessible à pied.
On y trouve une accumulation foutraque d'objets en fin de vie, cocasses, rouillés ou colorés qui résistent mollement aux ravages du temps.
L'intérieur du mazet se dégrade et la disparition de la clé, le mauvais état de la toiture et le désordre envahissant laissent penser qu'il sera bientôt rendu à la nature. Le temps s'éloigne où feu Dédé, maître du lieu, en avait fait son abri poétique.
Il n'y a pas de relève, et les gens de passage qui laissent de vilaines traces détruisent à chaque visite l'esprit du lieu.
Ainsi se défait lentement mais sûrement le petit paradis de Dédé.
Restent les souvenirs
Le glorieux figuier porte bougies porte fruits
Et la vue magnifique.
au retour, poisson piégé
monnaie en cage
village sage
Dimanche prochain, quelques artistes ouvrent leurs portes, les infos sont là : un dimanche à Sauve.
Si tu viens, tu me dis, le mail est fait pour ça.