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La Mère Castor
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29 novembre 2009

Hors placard

Miroir tendu au précédent billet.

Au dessus du village, le mazet dit «de Roberto» est seulement accessible à pied.
On y trouve une accumulation foutraque d'objets en fin de vie, cocasses, rouillés ou colorés qui résistent mollement aux ravages du temps.
L'intérieur du mazet se dégrade et la disparition de la clé, le mauvais état de la toiture et le désordre envahissant laissent penser qu'il sera bientôt rendu à la nature. Le temps s'éloigne où feu Dédé, maître du lieu, en avait fait son abri poétique. 
Il n'y a pas de relève, et les gens de passage qui laissent de vilaines traces détruisent à chaque visite l'esprit du lieu.

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Ainsi se défait lentement mais sûrement le petit paradis de Dédé.
Restent les souvenirs
Le glorieux figuier porte bougies porte fruits
Et la vue magnifique.

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au retour, poisson piégé

monnaie en cage

village sage

Dimanche prochain, quelques artistes ouvrent leurs portes, les infos sont là : un dimanche à Sauve.

Si tu viens, tu me dis, le mail est fait pour ça.

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Commentaires
L
Esther, je crois bien que l'ai vue, est-ce qu'elle va sur les brocantes ? Tout le monde lui pose des questions sur son chien.
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E
Il est possible que tu vois souvent passée une dame blonde aux cheveux frisés, avec un grand chien, un lévrier russe.<br /> C'est ma mère...
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H
Ho lala ! ce que ça peut être remuant ces vestiges qui perdurent comme ils peuvent. Une archéologie sensible. Il y a du bouleversant à venir ainsi regarder sous le menton ces objets qui nous parlent en creux de la vie d'un humain. Aurait-il pu imaginer qu'on vienne interroger (nous, étrangers lointains) ce qu'il a laissé là, comme s'il allait revenir demain, cet humain ?<br /> <br /> Et je me souviens d'un découverte faite non loin de chez moi, enfant, en petit groupe, d'une maisonnette courant à sa ruine. Et la porte entrouverte, une table mise pour deux à la vaisselle recouverte de poussière. Et, l'ai-je rêvée ? d'une soupière avec de la soupe tournée en pâte au fond...<br /> Et un chat crevé aussi devant le perron qui puait comme l'enfer.<br /> Là, aujourd'hui, et depuis longtemps déjà, des immeubles avec des gens modernes qui vivent sur mon cimetière indien. Dont l'impression me reste si vivace. Reviendront-ils un jour les habitants qui vont chercher leur soupe ?
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A
Je viens pas Mère castor, et c'est bien dommage. <br /> <br /> Volontiers, j'irais fouiller les bords de Vidourle, collecter des objets improbables, dérobés dans d'autres vies, je monterais ensuite au mazet de Roberto, je regarderais ce qu'il en reste, j'essaierais peut-être de reconstruire l'histoire, son histoire.<br /> <br /> Sans doute vers le soir, j'aimerais redescendre vers le "village sage", observer les maisons éclairées. J'adore ça : observer les maisons éclairées. Non pas par voyeurisme, mais plutôt pour découvrir le caché que l'on accepte de montrer, quand la pudeur s'est tue le soir, au crépuscule, juste avant que les volets se ferment, en silence, pour la nuit.<br /> <br /> Tout ça, je le ferais bien, Mère Castor, et le ferai sans doute un jour. Dans longtemps. Un jour où je me souviendrai des lumières qui éclairaient ici, certains soirs et certains matins.<br /> <br /> Pour l'heure, me contenterai de respirer cet air qui n'est pas le mien, mais me suffit à imaginer ... la suite.
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L
Rien de tel qu'un joyeux bordel pour que Mère Castor nous fasse merveilles de photos ! Encore encore !
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