à la Sainte Grenouille, tu te mouilles
Dégueulant des gouttières et dévalant les rues
Une pluie
Lourde
Froide et tenace
Tombe interminablement
Le chat fait le gros dos, les humains grise mine
Le ciel est maussade et l’horizon bouché
Seul exulte Vidourle le glauque qui boit sans fin les nuages
Rugit, arrache la passerelle
Effaçant à jamais les pas des visiteurs qui l’ont connu limpide, sage
Et presque réservé
Il roule et emporte les jours passés comme il charrie les branches et balade les cailloux
grenouille
Vidéo envoyée par lamerecastor
L’année finit sur une fête à la grenouille
A l’an neuf, les rues propres et les fontaines pleines.
Lecteur de la nouvelle année, Mère Castor te souhaite
Des sourires, de la joie, tout ce qui te plaira
Pour affronter le reste, le difficile, le triste, le pas beau
Des amis sûrs, de l’amour et des tonnes de courage.
(pour Catherine : où est donc passée la petite passerelle de fer ?)
La vidéo est ratée, trop de lumière, pas assez de détails. La prochaine sera mieux,
Peut-être.