Le matin de Martin
Martin pêche
Passe comme une flèche
Martin et son copain
Sont de mèche, bleu d’eau orange de soleil
Martin et Martin moqueurs
Sifflent au passage la Mère Castor
Et rient de sa lenteur
Pendant que Martin cherche
Sa frétillante nourriture
Mère Castor se penche vers les petits poissons
L’un dessiné sur un ballon
Et l’autre qui dort
Œil ouvert et ventre blanc
Elle se fait brindille, caillou immobile
Posant des yeux de feuille sur la ligne de l’eau
Pour regarder passer Martin farceur
Qui se dépêche, bleu de ciel orange d’eau
Et vole entre les branches
Enfin elle se déplie remet sa peau de dame
Rejoint la rue, le village
Pour reprendre sa vie un instant suspendue
A une paire d’ailes
Edition spéciale : on VOIT (mal, essayez un peu pour voir ! ) le martin pêcheur sur la première photo (très agrandie), et il y a désormais une newsletter, à la demande de Joe, alors si ça vous dit...