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La Mère Castor
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20 février 2008

Blessures

Moins j’entends les oiseaux plus je vois les voisins
C’est depuis qu’on a coupé tes branches, explique Mère Castor au micocoulier
Je me sens tout nu, dit le jardin
On n’ose pas sortir, chuchotent les fleurs
On nous voit mieux, répondent les arbres d’à côté
Le grand arbre muet, privé de feuilles et d'oiseaux, prend des bains de ciel et de couleur
Consolation
Et Mère Castor lui murmure en silence  : il te viendra des feuilles bien assez vite, et avec elles les menaces des voisins, ces chasseurs d'arbres.

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Le tas de branches ne dit rien.
Il sèche.

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Commentaires
M
Je me suis toujours demandé si les arbres nous aimaient, avec toutes les misères que les hommes leur font.<br /> <br /> « lorsque les haches sont entrées dans la forêt, les arbres rassurés se dirent : leurs manches sont des nôtre ». <br /> <br /> C'est un proverbe africain, je crois.<br /> A méditer.
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M
belle compassion pour les arbres nos amis !
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M
on dirait un totem....<br /> il a de la prestance ton arbre..<br /> malgré son dénudement...<br /> bonne nuit...
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N
Très belles photos prisent a différentes lumière c'est super
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A
Note : ne pas faire du saut en parachute là où il y a des micocouliers !
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