Tourne, tourne, Mère Castor
Dans le coffre, brinquebalant, ours, maisons, arbres
en bois, bouts de chiffon, tissus peints, guirlandes, prises électriques (n’oublie
RIEN, Mère Castor !)
Sur le toit, les panneaux très beaux, merci Père Castor.
La Mère Castor, coquin de sort !
Ainsi, tous ces jours là :
Le vendredi, à Vallabrix (celui qui vient, tremble,
Mère Castor)
Le Lundi, à Aubais (ne PAS se perdre sur la route,
non !)
Le mardi : le matin à Lasalle, le soir à Durfort
(Homéovox, mon ami…)
Enfin l’autre vendredi à Sauve (apogée, point d’orgue,
grand final !)
Si les panneaux ne s’envolent pas
Si les ampoules ne grillent pas
Si rien ne dégringole
Si sa voix tient le coup, et la voiture aussi
Si les enfants sont sages
Et si elle y croit jusqu’au bout
On pourra dire : sacrée tournée, Mère Castor !